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INVITATION AU DOCTORAT SAUVAGE EN MÉDIAS LIBRES | |
PRÉSENTATION D'UN TRAVAIL EN COURS Dans le cadre du projet DSML "Doctorat sauvage en médias libres" développé par le collectif marseillais Primitivi, 360° et même plus est invité à présenter ses recherches autour des Newsreel*. Le collectif 360° et même plus, en collaboration avec James Schneider, a entamé un travail documentaire autour de l'histoire de Newsreel. À travers la voix des cinéastes de Newsreel et avec leurs films comme matière première, nous dressons un portrait de cette expérience collective. Newsreel a produit un cinéma de combat, contribuant de façon exemplaire à écrire l'histoire de cette période. Nous donnons à voir ses défis, ratages et réussites filmiques ainsi que les dissensions politiques au sein du groupe et son évolution jusqu'à aujourd'hui, alors que subsistent encore deux structures à New York et San Francisco : Third World Newsreel et California Newsreel. *NEWSREEL : En décembre 1967, une réunion s'est tenue à New York à l'appel de Jonas Mekas : un collectif de cinéma y est né, Newsreel. |
APPEL À SOUTIEN > OCCUPONS LE CINÉMA LES VARIÉTÉS | |
Primitivi et 360° et même plus ont besoin d’un coup de main. On occupe le cinéma > Mercredi 4 mai à partir de 14h et jusqu'à ... ? Rejoignez-nous ! Le film a été produit par Primitivi, télévision de rue associative marseillaise. Produit est à vrai dire un bien grand mot, car il n'a bénéficié en terme de financement que de l’apport courageux de 3000€ effectué par la compagnie de théâtre "Les Inachevés", et d’une subvention de 3000€ du Conseil Général 13 pour la fabrication du DVD. Tout, du tournage à la distribution a été largement basé sur le bénévolat des uns et des autres. Nous avons néanmoins joué le jeu comme des grands, grâce au soutien irremplaçable de "360° et même plus", autre association marseillaise qui a assuré la distribution du film : sortie en salle, accompagnement par le réalisateur de plus de 80 projections uniques partout en France, nombreux articles dans la presse locale et nationale, la fête a duré toute l'année 2015. Aujourd'hui la société "Bastille Saint-Antoine" qui gère le cinéma "Les Variétés" où le film est resté 7 semaines à l'affiche refuse de nous payer les 2901,68 € de billetterie qui nous reviennent. Marseille a bien sûr été la ville ou le film a le plus tourné et pour donner un ordre d'idée, ces 2901,68€ représentent au moins 60% des bénéfices nets du film, qui pourraient, enfin, servir à payer un peu les soutiers de cette belle aventure, et surtout être investis dans les prochaines. "Bastille Saint-Antoine" dirigé par Galeshka Moravioff n'en est pas à son premier coup foireux. Moravioff, aventurier du cinéma art et essai est bien connu comme "mauvais payeur" des distributeurs et beaucoup refusent de travailler avec lui. C'est en partie pour cela que les Variétés ont perdu le label "Art et essai" il y a deux ans. "Bastille Saint-Antoine" gère également Le César à Marseille, le cinéma La Bastille à Paris, et a géré les CNP de Lyon avant la faillite, ainsi que le Melville à Rouen. À Lyon, les salariés sont arrivés un jour et ont trouvé les portes du cinéma cadenassées et les salles vidées de leurs fauteuils. A Rouen, ils ont dû expliquer aux spectateurs qu'ils ne pouvaient être accueillis, parce qu'EDF leur avait coupé l'électricité ! Nous avions été mis en garde par les salariés des Variétés qui s’étaient eux-mêmes mis en grève en janvier pour protester face aux retards de paiement des salaires du mois de décembre. Mais nous n’avions pas d’autre choix pour aller au devant du public. Quelles que soient les difficultés financières de "Bastille Saint-Antoine", nous estimons que ce n'est pas à nous, pauvres parmi les pauvres du cinéma d'en faire les frais. De plus, une rénovation de la salle 2 est prévue, comprenant le remplacement du projecteur numérique. La “cessation de paiement” invoquée par "Bastille Saint-Antoine" nous semble donc surréaliste ! C'est pourquoi nous nous invitons aux Variétés pour une occupation pacifique mais déterminée, et vous proposons de nous rejoindre, et de bloquer la billetterie du cinéma jusqu'à la régularisation de cette dette. Nous profiterons de cette occupation pour informer les spectateurs sur les coulisses de leur cinéma. Cette invitation sera également envoyée à la presse régionale et nationale à commencer par ceux qui ont soutenu “La fête est finie”. Nicolas Burlaud, réalisateur, PRIMITIVI et 360° et même plus (distributeur) |
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