JEUDI 29 AVRIL 2010 à 20h00
Institut de l'image, Cité du livre 8-10 rue des allumettes. Aix-en-Provence
Soirée en partenariat avec l'Institut de l'image Tarifs pour la soirée : 6€ plein / 5€ réduit / 3€ institut Pot offert à l'issue des projections |
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INVITÉS | > Lionel SOUKAZ (Cinéaste) ; un membre du collectif de Montreuil et un membre de l'OVPI (Observatoire des Violences Policières Illégitimes). | ||
LIONEL SOUKAZ Dès 1973, il commence à filmer en super-huit, et réalise des films engagés dans les luttes pour la libération homosexuelle, encore taboue. Cinéaste undergroud, Lionel Soukaz réalise également des films de critique sociale (I Live in a Bush World). Ses films prennent souvent la forme du journal filmé. L’Observatoire départemental sur les Violences Policières Illégitimes (OVPI 13) a été créé en 2001 et est constitué des sections locales de la CIMADE, la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) et de SOS Racisme Indépendant. L’Observatoire se propose de recenser et analyser les différentes affaires pour lesquelles les associations membres de l’Observatoire ont été sollicitées, de soutenir les personnes victimes de violences policières illégitimes et d'interpeller les pouvoirs publics. |
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Projection 1 | > OUTRAGE ET REBELLION - Film(s) collectif 2009 / vidéo / 6 films (voir ci-dessous pour détails) / 32 min Le contexte : 8 juillet 2009 à Montreuil (Seine-Saint-Denis), lors d'un rassemblement de soutien aux occupants d'une clinique désaffectée expulsés le matin même, les policiers de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) tirent au flash-ball sur les manifestants. Plusieurs personnes sont blessées dont Joachim Gatti, réalisateur de 34 ans, qui perd un oeil. Peu après, Nicole Brenez, enseignante universitaire en cinéma et programmatrice en charge du cinéma d'avant garde à la cinémathèque française et Nathalie Hubert, monteuse, appellent des cinéastes à réaliser un film collectif. |
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"(...)
Pas un film sur Joachim Gatti qui ne souhaite pas devenir un symbole, pas un film en provenance de la corporation des cinéastes blessée au travers du corps de l'un des leurs, mais un film sur et contre la situation qui rend possible de telles horreurs.
Un film sur cette guerre des classes raciste et spectaculaire qui ne dit pas son nom mais dont la violence s'exerce au quotidien sous des formes plus ou moins violentes, et de plus en plus violentes Comme dit très bien Hamé (du groupe "La Rumeur"), cela a commencé dans les quartiers, qui servent de laboratoire à la répression, et ensuite cela s'étend partout. "Qu'est-ce que la paix sociale, sinon une guerre à basse intensité ?", demandait Oreste Scalzone. " Extrait du texte écrit par N. Brenez & N. Hubert -Juillet 2009 |
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6 FILMS - 32 min - Pause discussion entre les films 3 & 4 1/ L'Etat tire dans le tas de Lionel Soukaz - 6'19. |
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Projection 2 | > CARLO GIULIANI, RAGAZZO de Francesca Comencini Documentaire / Italie / 2001-2002 / 63 min / 35mm |
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Gênes, 20 juillet 2001, Francesca Comencini filme avec d'autres cinéastes italiens, la manifestation contre le sommet du G8 au cours de laquelle Carlo Giuliani, 23 ans, est tué d'une balle au visage par un carabinier. Indignée par la diffamation dont, le jour même de sa mort, le jeune homme fait l'objet, la réalisatrice décide de donner la parole à sa mère, Haïdi Giuliani. Son témoignage bouleversant, contrepoint aux images de la manifestation, retrace les dernières heures de Carlo et apporte un autre éclairage sur les évènements. |
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Pot offert à l'issue des projections |
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